23/07/2023

Quel est le meilleur art martial pour se défendre dans la rue

Quel est le meilleur art martial pour se défendre dans la rue

Quel serait le meilleur art martial pour se défendre dans la rue ? À cette question, il est très aisé de répondre : aucun et tous. Car là n’est pas la vraie question. L’art n’a quoi qu’il en soit pas sa place dans le monde réel que peut représenter « la rue ». Cette question est même hors d'âge et hors de propos.

 

Les concepts, les techniques pour se défendre et l’art martial ultime ne sont que des visions usitées, biaisé et totalement dépassées. Homo-sapiens n'est qu'un animal comme les autres, qui génèrent des comportements identiques de manières répétés, selon des circonstances et des environnements donnés.

 

La science, alliée au bien commun, contrairement à l’art, qui est par principe ancré dans le passé, cherche à évoluer. L'éthologie, de ce fait, ne sert qu’à observer la récurrence de ces comportements, à les classer et peu avoir un intérêt bien conséquent dans l’évolution de la self-défense moderne.

 

À titre d’exemple voici une vision foncièrement holistique (1) et lunaire des différences qui pourrait exister entre le meilleur art martial pour se défendre dans la rue et la self-défense moderne : « Le krav-maga est un système, l’art des commandos israélien. Un art de guerre. Le Penchak Silat n’est pas un système, c’est un art martial. Et moi, au cœur de cet art martial, j’ai créé un système de self-défense... » (Citer l’auteur de ces propos n’a fondamentalement aucun intérêt en soi.). La synthèse est relativement simple : tout est mélangé et se base uniquement sur des notions et des croyances.

 

Contrairement à la self-défense moderne, sous de nombreux points, les arts martiaux se rapproche de la philosophie. Un élève de William James (1) affirmait que : « mettre le pied dans une classe de philosophie, c’est se voir contraint d’entrer en relation avec un univers complètement distinct de celui qu’on a laissé derrière soi dans la rue ». Le pragmatisme réconcilie l’abstrait et le concret. Dans « Le pragmatisme », William James explique que l’abstraction philosophique a de la valeur si et seulement si elle aide à comprendre le monde concret. 

 

De même, pour lui, les lois scientifiques ne sont qu’une approximation de la réalité, pas sa reproduction absolue. Ainsi, un énoncé est vrai s’il accroît notre ascendant sur les choses sans troubler nos vérités acquises. Autrement dit, les hommes créés la vérité pour utiliser la réalité, comme ils inventent des dispositifs mécaniques pour utiliser les forces de la nature. Une idée est donc vraie si et seulement si elle nous mène quelque part : « L’essentiel, c’est de trouver dans une idée un guide pour se mouvoir au milieu de la réalité » (Le pragmatisme).

 

William James a essayé de définir deux types d'esprit dans l'approche de la découverte scientifique et dans la pensée humaine. Si l’on pouvait tenter d’émettre une analogie osée avec l’utilisation de « l’art martial pour se défendre dans la rue », cela donnerait à peu près ceci.

Quel est l'art martial le plus efficace dans la rue ?

L'esprit martial, éduqué et délicat qui est plutôt :

  • Rationaliste : « Le rationalisme est dogmatique, lorsque la raison, considérée comme seule source déterminante de la connaissance, et par ses seuls principes a priori, prétend atteindre la vérité, particulièrement dans le domaine métaphysique... » (2)
  • Intellectualiste : « Dont l'attitude consiste à accorder la prédominance aux solutions purement intellectuelles, au point souvent de méconnaître les réalités... » (3)
  • Idéaliste : « Qui vit de chimères, d'illusions, sans tenir compte de la réalité. » (4)
  • Optimiste : « Qui, dans un contexte particulier, a confiance en l'issue favorable d'une situation, croit au développement heureux de quelque chose... » (5)
  • Religieux : « Qui répond aux exigences de la religion ou d'une religion par des sentiments, des pratiques de piété; qui a ou qui manifeste le sens du divin, du sacré... » (6)
  • Libre arbitre : « Ce terme désigne à la fois l’indétermination de la volonté placée en face d’un choix  et le pouvoir de la volonté d’agir comme cause première... » (7)
  • Moniste : « Tout système philosophique qui considère l'ensemble des choses comme réductible à l'unité: soit au point de vue de leur substance, soit au point de vue des lois (ou logiques, ou physiques), par lesquelles elles sont régies, soit enfin au point de vue moral... » (8)
  • Dogmatique : « Qui admet la valeur de la connaissance humaine, sans l'avoir mise en question... » (9)

Il s'agit de la forme dominante d'esprit, dans la pratique et les méthodes à utiliser pour se défendre dans la rue actuellement. La plupart des individus ont cet esprit là.

 

L'esprit dur (la self-défense moderne) qui est plutôt :

  • Empiriste : « Méthode qui ne s'appuie que sur l'expérience concrète, particulière... » (10) 
  • Sensationnaliste : « Qui fait sensation, qui produit une forte impression, un effet de surprise sur le public…) (11)
  • Matérialiste : « Doctrine qui, rejetant l'existence d'un principe spirituel, ramène toute réalité à la matière et à ses modifications... » (12)
  • Pessimisme : « Doctrine selon laquelle dans le monde le mal l'emporte sur le bien, la souffrance sur le plaisir... » (13)
  • Irréligieux : « Qui n'a pas de religion; plus fréquemment qui conteste ou défie la religion... » (14)
  • Fataliste : « Attitude morale, intellectuelle d'une personne qui se soumet à l'événement... » (15)
  • Pluraliste : « Doctrine qui admet la nécessité de postuler plusieurs principes pour expliquer la constitution du monde, et affirme que les êtres qui le composent sont irréductibles à une substance unique et absolue... » (16)
  • Sceptique : « Doctrine selon laquelle l'homme ne pouvant atteindre la connaissance de la vérité, il est nécessaire de pratiquer en toute chose la « suspension du jugement » et d'ériger le doute en système... » (17)

Dans la pratique, ces « esprits durs » sont minoritaires. Tout simplement parce que l’apprentissage des fondamentaux et des outils d’autodéfense intellectuelle n’est effectué quasiment nulle part. Sans formation adéquate, les humains actuels se tournent vers Internet afin d’obtenir une réponse rapide et clef en main.

Art martial de combat sportif

Au tournant du 20e et du 21e siècle, sont apparu deux nouveaux moyens techniques majeurs dans la recherche d’une self-défense moderne. C'est la science qui est basée sur la technologie qui implique souvent la découverte. Lorsque qu’une nouvelle technologie arrive, il est possible de voir des choses que l'on ne voyait pas avant l'invention de cette technologie. Les deux nouvelles technologies qui auront permis de faire un bond en avant conséquent pour comprendre l’utilité ou non des arts martiaux dans la rue sont :

  • l'éthologie : l’étude du comportement animal dans son milieu naturel ou en milieu expérimentale. (Konrad Lorenz, Nikolaas Tinbergen et Karl von Frisch)
  • le téléphone portable : la généralisation de cet objet aura permis de filmer des millions de scènes d’affrontement en milieu réel.

Tous les arts martiaux qui proposent la possibilité de s’entraîner lors de combat sportif ou d’intégrer l’affrontement ont une utilité. À partir du moment ou un art martial intègre donc dans sa formation, de l’opposition en mouvement, ces moments peuvent ressembler un tant soit peu à des affrontements réels et pourraient servir à se défendre dans la rue. À ce moment-là, ce sont des arts martiaux utiles. Le reste n’est que du loisir qui n’a rien à voir avec de la survie.


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