25/02/2020

Agression au couteau en France : les motifs

Agression au couteau en France

Les agressions au couteau en France contrairement à l'Angleterre et un certain nombre de pays ne sont comptabilisés et recensés par aucun organisme. Le couteau, le poignard ou le cutter et autres armes blanches ne sont par nature qu'une simple extension du bras.

 

La vitesse et la facilité d'utilisation du couteau augmentent avec un pourcentage très élevé, la capacité a provoqué des dégâts sur le corps humain de manière considérable.

 

Souvent mortel et sans que la précision soi nécessaire. Agression au couteau en France : enfin, une première approche statistique ? Pour des motifs d'origines culturelles et/ou politiques, les agressions au couteau en France sont mélangés et agglomérés à d'autres statistiques. Alors que cela mériterait d'être une catégories à part entière.

 

Pourtant les médias mainstream laisse planer de plus en plus de titres alarmistes comme :

  • « Insécurité : une explosion des homicides et tentatives à l'arme blanche » ;
  • « La France est elle en train de devenir un pays où l’on sort les couteaux au moindre différend ? » ;
  • « 120 agressions à l’arme blanche ont lieu chaque jour en France ! » ;
  • « les autorités s’inquiètent de la radicalisation des comportements » ;
  • « recrudescence d'attaques à l'arme blanche en France ».

Au vu de la manière d'aborder le sujet et la méthode utilisés afin de documenter ces affirmations, est il possible et réaliste de donner crédit à ce genre d’information ? Il semble raisonnable d'en douter.


Des agressions au couteau ont elles lieu quotidiennement en France ? Il y a de forte probabilité que cela soit le cas. Sans distinction de milieu sociologique, ni ethnique. La propension à l'utilisation de cette arme est augmentée par la facilité de se la procurer. Il n'y a malheureusement rien d’exceptionnel.

 

Lors d'une agression, le couteau est l'arme la plus dangereuse (car elle ne s'enraille jamais) à laquelle il est possible d'être le plus facilement confronté. Que cela soit dans la rue, dans son cercle familial ou dans un lieu festif le couteau est :

  • peu coûteux ;
  • facile de se la procurer (un couteau d'office coûte environ 3 euros.) ;
  • très facile à cacher.

Manipulé par absolument n'importe qui, le couteau peut causer des dégâts physiques considérables et dévastateurs. Lors d’une agression au couteau, la probabilité d'être atteint mortellement, est l'unique certitude.

 

De là à s’imaginer que nous vivons dans un pays dans lequel nous serions en train de totalement découvrir, dans la plus grande naïveté qui soit, et surtout grâce à l'infinie perspicacité de média généraliste, le chiffre de 120 agressions au couteau par jour ! Il n'y a qu'un minuscule et ridicule pas qu'il ne faut pas franchir.

Agression au couteau en France : une première approche statistique

Afin de tenter de mettre un terme à certains nombres de croyances qui gravite en self-défense et lasser de faire face à l'inaction générale, j’ai donc tenté de réaliser une première approche citoyenne indépendante de ce phénomène. Un certain nombre de critères ont été choisis, basés uniquement sur un relevé de faits de la population française. Un travail de fourmis de plus de 3 ans et demi (1362 jours), entre le 25/07/2016 et le 31/12/2019. Pendant cette période, j’ai recensé, analysé et recoupé 1711 agressions au couteau en France par voie de presse. Le tout basé sur 15 critères :

  • lieu de l’agression (habitation, lieu public, lieu de travail) ;
  • âge de l’agresseur et de l’agressé ;
  • sexe de l'agresseur et de l'agressé ;
  • horaire ;
  • le jour de la semaine ;
  • la fonction social de l'agresseur et de l'agressé ;
  • le motif de l'agression ;
  • la nationalité de l’agresseur et de l’agressé ;
  • le type de couteau
  • le nombre de coups ;
  • les zones touchées ;
  • reconnu comme légitime défense ;
  • la présence d’alcool ;
  • l’utilisation comme menace ;
  • les décès.

L'unique objectif de cette première approche statistique sur les agressions au couteau en France est la sensibilisation. Cette approche est apolitique, apartisane, pour l’intérêt général et le bien commun. Toutes autres interprétations, tentatives de récupération et d’interprétation à des fins idéologiques ou financières, s'éloignent de l'objectif. Cette recherche n’a pas de vocation morale, ni pour objectif de convaincre.

 

Elle est amorale, sans jugement et ne fait que transmettre des informations (5). Conflit d'intérêt : la présente recherche et son auteur n’ont aucune relation financière avec une personne ou une quelconque organisation extérieur au projet. Aucun financement n'a été reçu pour mener cette recherche.

Cette approche sur les agressions au couteau en France ne doit pas à être considéré comme une étude. Car son protocole ne respecte pas l’intégralité des principes scientifiques prescrits. Les sources utilisées sont issues d’une cohorte de 1711 articles de presse. Articles de presse, sources secondaires (6), qui correspondent à 1711 agressions au couteau et/ou armes blanches sur le territoire français.

 

Le terme agression se définit dans cette approche par une menace ou une atteinte physique avec un couteau et/ou une arme blanche tranchantes ou contondantes, de quelques natures qu’elle soit.

 

Ces articles de presse n’ont pas regroupé systématiquement l’intégralité des informations nécessaires pour cette recherche. À partir de 3 critères manquants sur 15 et sans sources extérieures complémentaires, les articles n’ont pas été pris en compte.

 

336 articles de presse qui correspondent à 336 agressions au couteau et/ou arme blanche tranchantes ou contondantes, n’ont pas été pris en compte. Les agressions au couteau ou à l’arme blanche recensé dans cette recherche ne peuvent donc représenter qu’une estimation basse de la réalité du phénomène.

Avantages des faits divers

Fait-divers : « type d'événement qui n'est classable dans aucune des rubriques qui composent habituellement un média », « c’est un large éventail de petits faits étonnants, tragiques, extraordinaires ou insignifiants qui concernent plutôt les gens en tant que personnes privées, et qui n’ont apparemment pas d’effet central sur le fonctionnement de la société... » (10). Pourtant, les faits divers relatent souvent le thème de la fatalité et retranscrivent des constantes sociologiques profondes de la culture et de l’inconscient collectif humain.

 

Trivialement, il s’agit dans le milieu journalistique, de la rubrique des « chiens écrasés » ou de la « poubelle de l'information ». Pourtant, Roland Barthes (11) démontre qu’en dépit de ses aspects extérieurs sans intérêts et souvent saugrenu, ils mettent à jour souvent des problèmes fondamentaux, permanents et universels : la vie, la haine, la mort, l’amour, donc de la nature humaine.

L’apparition des faits divers sous une forme imprimée date du XVIe siècle, mais la formulation proprement dite n’est utilisée dans le langage commun qu’au début du XIXe siècle. Ils ont la particularité d’être des événements sociétales qui sont retranscrit, en grande majorité, de manière brute. Le traitement journalistique actuel dans toute la presse française (à quelques exceptions), se borne à faire un simple relever des 15 critères utilisés dans cette approche. De surcroît, plus le fait-divers est horrible, donc « croustillant », plus les journalistes vont chercher des informations détaillées.

Résultats

Les résultats sont retranscrits volontairement de manière brute et sans interprétation. Car « 98% des gens croient une information si elle contient des statistiques » Franck Lepage.
Entre le 25/07/2016 et le 31/12/2019 qui correspond à une durée de 1362 jours.

  • nombre total d’articles analysés : 1711
  • nombre d’articles non pris en compte : 336
  • nombre d’articles retenus : 1375
  • nombre de décès : 195

Nombre d’agressions et de décès par jour

  • nombre d’agressions au couteau et/ou arme blanche tranchante ou contondante par jour : 1,009.
  • nombre de décès par jour : 0,14.

Type de couteau utilisé

Alors que cette information est primordiale pour établir des protocoles de formation, basée sur des données sérieuses. Ce critère à été avec regret, un des moins bien renseignés. Le couteau le plus utilisé est le couteau de cuisine. Couteau commun et facile d'accès, qui peu mesurer jusqu’à 20 cm de longueur.
Type de couteau :

- couteau de cuisine (78) ;
- couteau de boucher (17) ;
- couteau suisse (12) ;
- cran d’arrêt (8) ;
- couteau papillon (7) ;
- couteau de chasse (6) ;
- couteau à viande (6) ;
- opinel (6) ;
- couteau de table (5) ;
- couteau pliant (5) ;

- couteau à pain (5) ;
- couteau céramique (4) ;
- couteau Laguiole® (3),
- canif (2) ;
- couteau à huître (2) ;
- économe ;
- couteau de plongée ;
- couteau de combat ;
- couteau porte clef ;
- limonadier.


Armes blanches

- cutter (8) ;
- hache (5) ;
- machette (4) ;
- tesson de bouteille (4) ;
- serpette (3) ;
- tournevis (3) ;
- pelle (3) ;
- paire de ciseaux (3) ;
- fourchette (2) ;
- sabre (2) ;

- katana (2) ;
- morceau de verre ;
- canne couteau,
- sécateur ;
- piquet de tente ;
- marteau ;
- pic à viande ;
- scie à charcuterie ;
- faucille ;
- coupe ceinture.


Agglomérations les plus concernés par les agressions au couteau :

- Toulouse (45) ;
- Montpellier (38) ;

- Rennes (30) ;

- Marseille (29) ;

- Grenoble (29) ;
- Paris (26) ;
- Lyon (24) ;
- Nantes (23) ;

- Nice (17) ;

- Brest (17) ;

 

- Clermont-Ferrand (15) ;

- Rouen (17) ;

- Le Havre (13) ;
- Saint-Étienne (14) ;

- Besançon (14) ;
- Bordeaux (12) ;
- Caen (12) ;
- Limoges (10) ;
- Tours (10) ;

- Lorient (9) ...


Lieux des agressions au couteau

- Habitation (349)
- soirée privée (9) ;
- hôtel (6) ;
- foyer d’accueil (5) ;
- logement étudiant ;
- centre d'accueil pour demandeurs d'asile (3) ;
- squat (3) ;
- mobile-home (2) ;
- foyer d’accueil travailleur immigrés ;
- base militaire ;

 

- Lieu (voie) public (984)

- terrasse (bar, restaurant) (34) ;
- parking (33) ;
- sortie de discothèque (32) ;
- parking magasin (20) ;
- parc ou square (20) ;
- véhicule (18) ;
- gare SNCF (17) ;
- sortie de Lycée (15) ;
- tramway (13) ;
- bar (11) ;
- arrêt de tramway (10) ;
- arrêt de bus (8) ;
- bus (7) ;
- hall d’immeuble (7) ;
- stade de football (6) ;
- métro (6) ;
- restaurant (5) ;
- fête foraine (5) ;
- lycée (5) ;
- cage d’escalier d’immeuble (4) ;
- gare routière (4) ;
- discothèque (4) ;
- sortie de collège (4) ;
- station service (4) ;
- sortie de Métro (3) ;
- collège (3) ;
- train (3) ;
- sortie d’immeuble (3) ;
- aire de repos (2) ;

- marché (2) ;
- skate park (2) ;
- piste cyclable (2) ;
- arrêt de bus (2) ;
- bal (2) ;
- cinéma (2) ;
- terrasse de kebab (2) ;
- banque (2) ;
- fête de village ;
- féria ;
- autoroute ;
- base de loisir ;
- terrain vague ;
- yacht ;
- école maternelle ;
- sortie d’université ;
- sortie d’un tribunal ;
- sortie d’école primaire ;
- sortie foire du trône ;
- sortie d’église ;
- jardins familiaux ;
- commissariat ;
- magasin ;
- rave-party ;
- supermarché ;
- camping ;
- terrain de pétanque ;
- école élémentaire ;
- sortie de mairie.


Motifs des agressions au couteau

À certains moments et pour certains motifs, l'être humain devient son propre ennemi. Des moments de perte de contrôle qui vont lui faire franchir un cap et commettre l’irréparable. Si le lien causal ne saurait être affirmé, la présence d'alcool au cœur de nombreux actes délictuelles est manifeste. Que cela soit du côté de l’agresseur, que du côté de la victime [1]. Ces gestes, comportements et motifs, avec un tant soi peu de recul, nous semble disproportionné, ridicule ou désuet.

Considéré et traité très souvent avec mépris (voir condescendance) par tout un chacun, les motifs des agressions au couteau se doivent d’être contradictoirement apprécié avec un immense respect. Ces actes, aussi terribles sont ils, par leur classement dans les « faits divers » nous poussent à nous distancier, à nous auto-convaincre qu’il ne nous concerne pas et/ou qu’il ne nous ressemble pas.

 

Pourtant, ils sont le reflet d’une frange de notre société et ils reflètent également une certaine forme d’expression des maux récurrents de notre époque. Ces motifs ne sont que la tête de proue d’un mal plus profond. Car toutes les couches socioculturelle et socioprofessionnelles sont/peuvent être impactés. Bien éloigné de la quête de subsistance ou de la survie, d’une autre époque.

- Rixe (310)
- s’interpose lors d’une rixe (32) ;
- mauvais regard (17) ;
- s’interpose lors d’une agression (12) ;
- rixe entre bandes rivales (10) ;
- s’interpose lors d’un vol (6) ;
- altercation verbale (6) ;
- à caractère homophobe (4) ;
- à caractère raciste (4) ;
- différend en discothèque (4) ;
- bousculade (3) ;
- trafic de cigarettes (2) ;
- à caractère antisémite.

- Vol (153)
- vol de téléphone portable (55) ;
- cambriolage (10) ;
- vol au distributeur de billets (10) ;
- car-jacking (7) ;
- home-jacking (5) ;
- écouteur de téléphone (4) ;
- vol de sac à main (4) ;
- vol de cigarette (3) ;
- vol de carte bancaire (3) ;
- vol en magasin (3) ;

- vol de vêtements (3) ;
- vol de scooter (3) ;
- vol de vélo (2) ;
- vol de marchandise (2) ;
- vol d’ordinateur portable (2) ;

- vol de montre de luxe ;
- vol de cartable ;
- vol de cigarette électronique
- vol de ticket restaurant ;
- vol de chien ;
- vol de montre ;
- vol d’un ballon de football.


- Agression (142)

- Différends (112)

- stupéfiants (24) ;
- règlement de compte (18) ;
- vengeance (16) ;
- différend entre automobilistes (15) ;
- avoir refusé de donner une cigarette (15) (1 mort) ;
- rivalité amoureuse (14) ;
- dette (12) ;
- harcèlement (5) ;
- différend commercial (5) ;
- refus d’accès en boîte de nuit (4) ;
- séquestration (4) ;
- doublé dans une file de stations-service (3) ;
- différent financier (3) ;
- loyer impayé (3) ;
- place de parking (3) ;
- différend professionnel (3) ;
- ne pas avoir dit bonjour (2) (1 mort) ;
- différend autour d’une partie de taro (2) ;
- différend entre colocataire (2) ;
- différent concernant un chien (2) ;
- vente d’un scooter (2) ;
- avoir refusé de donner de l’argent (1) ;
- avoir protesté à l’accès à un bus (1 mort) ;
- hôtel complet ;
- différend avec instituteurs ;
- pour avoir réclamé 30 € à l’agresseur pour la garde de son chat ;
- différend autour d’une place de manège (plus de 100 points de sutures) ;

- réparations d’un garagiste mal faites ;
- refus de se laisser embrasser dans la rue ;

- refus de donner l’heure ;
- altercation sur les réseaux sociaux ;
- différent concernant le don d’un chien ;

- contrôle d'un ticket SNCF ;
- passer derrière le comptoir d’un bar ;
- avoir porté un maillot du PSG ;
- avoir doublé dans une file d’attente ;
- différend au sujet d'une trottinette (1 mort) ;
- convocation contrôle judiciaire socio-éducative ;
- contrôle de police municipale ;
- avoir demandé d'arrêter de bloquer la porte de la rame de métro ;
- bagarre entre un chien et un chat ;
- exclusion d’un club de football (1 mort) ;
- vol de poisson ;
- nuisance sonore ;
- différend lors d’un match de football ;
- différend au sujet de la mort d’un chat ;
- refus de retrait d’argent ;
- avoir heurté un rétroviseur ;
- avoir refusé l’utilisation du préservatif ;
- bousculade ;
- altercation verbale ;
- différend entre automobiliste et piéton ;
- contrôle de ticket de bus ;
- à caractère religieux.


- Problèmes psychiatriques (91)

- Différends de voisinage (44)
- musique trop forte (6) ;
- nuisances sonores (5) ;
- véhicule mal garé (2) ;
- uriner sur sa porte ;
- chiens trop bruyants ;
- porte qui claque ;
- différend concernant un chien ;
- dégradation de véhicule.

- Braquage (15)
- épicerie (3) ;
- supérette (2) ;
- banque ;
- galerie Lafayette ;
- boulangerie (2) ;
- tabac presse (2) ;
- magasin de motoculture ;
- supermarché ;
- bus.


- Agressions sexuels (7), viol ou tentative (9), proxénétisme (3), évasion, tentative d’enlèvement.

- Motif inconnus (343)

Fonction social / socio-professionnel

- Agresseur :

- lycéen (87) ;
- sdf (70) ;
- collégien (42) ;
- étudiant (37) (étudiant en médecine, étudiant école d’architecture) ;
- retraité (14) ;
- détenu (6) ;
- chauffeur-livreur (2) ;
- mère au foyer (2) ;
- agent de collectivité territoriale (2) ;
- patient d’hôpital psychiatrique (2) ;

- adjoint de sécurité ;
- éducateur ;
- fonctionnaire de police ;
- fonctionnaire ;
- salarié de pizzeria ;
- réfugié ;
- carreleur ;
- électricien ;
- peintre en bâtiment ;
- chef de projet informatique ;
- ingénieur en informatique ;
- ouvrier dans la maintenance ;

- gérant d’un Kébab ;
- salarié d’une entreprise de transformation de produits de la mer ;

- jockey ;
- écolier en école primaire ;
- gérant de débit de boisson ;
- employé municipal ;
- légionnaire ;
- attaché administratif pour le compte du ministère de la Défense ;
- collégien déscolarisé ;
- chauffeur de bus ;
- commerçant ambulant ;
- ouvrier ;
- intérimaire ;
- chauffeur routier ;
- cuisinier ;
- boucher ;
- paysagiste ;
- vacancier ;
- agriculteur ;
- pêcheur ;
- saisonniers cueilleurs de pommes ;
- salarié d’une épicerie ;


Sans profession (149)

 

Agressé :

- lycéen (102) ;
- étudiant (78) ;
- retraité (47) ;
- sdf (40) ;
- collégien (34) ;
- fonctionnaire de police (24) ;
- commerçant (15) (Boulanger (6), Propriétaire de droguerie, Tabac/presse, Épicerie),
- agent de sécurité (8) ;
- mère au foyer (7) ;
- gendarme (7) ;
- travailleur social (7) ;
- serveur (7) ;
- gérant de débit de boisson (6) ;
- agent pénitencier (6) ;
- pompier (5) ;
- hôtesse de caisse (5) ;

- agent de contrôle des transports de bus (5) ;
- infirmier en hôpital psychiatrique (5) ;
- client de magasin (5) ;
- infirmier (4) ;
- portier de boîte de nuit (4) ;
- militaire (4) ;
- écolier (4) ;
- employé de pharmacie (4) ;
- touriste (4) ;


- taxi ;
- soudeur ;
- garagiste ;
- électricien ;
- éleveuse canin ;
- adjoint directeur de pizzeria ;
- gérant d’hôtel ;
- salarié d’un hôtel ;
- salarié de supérette ;
- chauffeur véhicule de dépannage,
- salarié d’une entreprise de transformation de produits de la mer ;
- militaire ;
- agent de médiation ;
- salarié tabac ;
- éducateur spécialisé ;
- employé ONU ;
- éboueur ;
- assistante maternelle ;
- employé agence de voyage ;
- employé de banque ;
- salarié centre équestre ;
- forain ;
- employé municipal ;
- hôtesse d’accueil ;
- auto-stoppeur ;
- tailleur de pierre ;
- principal adjoint ;
- CPE collège ;
- chef d’établissement collège ;
- prêtre ;
- directeur police municipale ;

 

Sans profession (58)

- salarié école primaire (3) ;
- passant (3) ;
- police municipale (3) ;
- maire (3) ;
- restaurateur (3) ;
- chauffeur de bus (3) ;
- agent municipale (3) ;
- enseignant (3)
- prostitué (3) ;
- cuisinier (3) ;
- client prostitué (3) ;
- vendeur en magasin (3) ;
- piéton (3) ;
- contrôleur SNCF (2) ;
- ambulancier (2) ;
- médecin (2), 
- salarié d’une association (2) ;
- conducteur de tramway (2) ;
- ATSEM (2) ;
- gérant de boîte de nuit (2) ;
- usager transport en commun (2) ;

- avocat ;
- cadre dans l'industrie ;
- adjoint au Maire ;
- commercial à domicile ;

- commercial ;


- technicien électricité ;
- cadre d’une entreprise de transport routier ;
- salarié de bar/restaurant ;
- responsable adjoint du supermarché ;
- employé de banque ;
- coiffeuse ;

- agent d’accueil allocations familiale ;
- entraîneur de football ;
- tourneur ;
- client de bar ;
- gardien d’immeuble ;
- médecin ;
- maçon ;
- usager du tramway ;
- installateur fibre optique ;
- bénévole secours populaire ;
- homme de ménage ;
- directeur agence bancaire ;
- cantinière ;
- formateur ;
- saisonniers cueilleurs de pommes ;
- chef d’entreprise ;
- joueur professionnel de rugby ;
- directeur bureau de poste ;
- agent hospitalier ;
- psychologue en hôpital psychiatrique ;
- coiffeur ;
- conseillère principale d'éducation ;
- stagiaire centre de formation ;
- agent d’entretien ;
- chauffeur-livreur ;
- barman.


Jours de la semaine

- lundi (180) ;

- mardi (194) ;

- mercredi (183) ;

- jeudi (177) ;

- vendredi (194) ;

- samedi (232) ;

- dimanche (224).

Horaires

- 00h00 (26) ;
- 1h00 (58) ;
- 2h00 (34) ;
- 3h00 (57) ;
- 4h00 (32) ;
- 5h00 (38) ;
- 6h00 (30) ;
- 7h00 (20) ;
- 8h00 (26) ;
- 9h00 (14) ;
- 10h00 (24) ;

- 11h00 (29) ;

- 12h00 (35) ;
- 13h00 (28) ;
- 14h00 (54) ;
- 15h00 (39) ;
- 16h00 (42) ;
- 17h00 (66) ;
- 18h00 (66) ;

- 19h00 (87) ;
- 20h00 (73) ;
- 21h00 (78) ;
- 22h00 (77) ;
- 23h00 (86).


Zones touchées

- Thorax (266) ;
- Visage (151) : oreille (12), Nuque (7), crâne (42) ;
- Cou (152) ;
- Abdomen (191) : Appendice (1) ;
- Flanc (64) : gauche (21), droit (3) ;
- Dos (155) : Omoplate (15) ;
- Bras (129) : bras gauche (12), bras droit (5) ;
- Main (86) ;
- Épaule (49) : gauche (4) ;
- Jambe (54) : Cuisse (85), abducteurs (2), mollet (7)) ;
- Fessier (18).

Nombre de coups

- 1 (573) ;

- 2 (263) ;

- 3 (130) ;

- 4 (43) ;

- 5 (27);

- 6 (9) ;

- 7 (10) ;

- 8 (4) ;

- 9 (8) ;

- 10 (18) (1v, 1m) [*] ;

- 12 ;

- 13 (3) ;

- 14 (4) (3v, 1m) ;

- 15 (3) (1v) ;

- 16 (2) ;

- 17 (1v) ;

 

- 18 ;

- 19 ;

- 20 (8) ;

- 21 ;

- 24 ;

- 28 ;

- 30 (3) (1v, 2 m) ;

- 40 (2) ;

- 42 ;

- 60 (1v) ;

- 74 ;

- 81 ;

- 90 ;

- 100.


Sexe agresseurs / agressés

Agresseur :
- Homme : 1340
- Femme : 136
- Mineur : 136

Agressé :
- Homme : 1295
- Femme : 347
- Mineur : 133


Age agresseurs / agressés

Agresseurs

- 9 ;

- 11 (2) ;

- 12 (2) ;

- 13 (10) ;

- 14 (17) ;

- 15 (33) ;

- 16 (43) ;

- 17 (48) ;

- 18 (33) ;

- 19 (39) ;

- 20 (66) ;

- 21 (48) ;

- 22 (25) ;

- 23 (33) ;

- 24 (29) ;

- 25 (33) ;

- 26 (24) ;

- 27 (23) ;

- 28 (28) ;

- 29 (19) ;

- 30 (45) ;

- 31 (18) ;

- 32 (23) ;

- 33 (31) ;

- 34 (23) ;

- 35 (21) ;

- 36 (19) ;

- 37 (20) ;

- 38 (12) ;

- 39 (24)

- 40 (37) ;

- 41 (14) ;

- 42 (12) ;

- 43 (6) ;

- 44 (5) ;

- 45 (19) ;

- 46 (11) ;

- 47 (9) ;

- 48 (12) ;

- 49 (7) ;

- 50 (53) ;

- 51 (4) ;

- 52 (7) ;

- 53 (4) ;

- 54 (4) ;

- 55 (6) ;

- 56 (6) ;

- 57 (7) ;

- 58 (4) ;

- 59 (5) ;

- 60 (7) ;

- 61(2) ;

- 62 (2) ;

- 63 (4) ;

- 64 (3) ;

- 65 ;

- 66 ;

- 68 (2) ;

- 70 (4) ;

- 71 ;

- 72 (2) ;

- 78 ;

- 86.


Agressés

- moins 1 mois (1m) ;

- 3 ;

- 4 ;

- 7 ;

- 8 ;

- 10 ;

- 11 (7) (2m) ;

- 12 (8) ;

- 13 (5) ;

- 14 (6) ;

- 15 (34) ;

- 16 (30) ;

- 17 (49) ;

- 18 (44) ;

- 19 (41) ;

- 20 (58) ;

- 21 (28) ;

- 22 (35) ;

- 23 (38) ;

- 24 (22) ;

- 25 (37) ;

- 26 (33) ;

- 27 (33) ;

- 28 (26) ;

- 29 (30) ;

- 30 (51) ;

- 31 (29) ;

- 32 (17) ;

- 33 (21) ;

- 34 (23) ;

- 35 (25) ;

- 36 (13) ;

- 37 (16) ;

- 38 (13) ;

- 39 (15) ;

- 40 (40) ;

- 41 (10) ;

- 42 (5) ;

- 43 (7) ;

- 44 (9) ;

- 45 (16) ;

- 46 (10) ;

- 47 (8) ;

- 48 (10) ;

- 49 (7) ;

- 50 (54) ;

- 51 (4) ;

- 52 (12) ;

- 53 (10) ;

- 54 (3) ;

- 55 (14) ;

- 56 (7) ;

- 57 (3) ;

- 58 (14) ;

- 59 (3) ;

- 60 (23) ;

- 61 (2) ;

- 62 (4) ;

- 64 ;

- 65 (5) ;

- 66 (3) ;

- 67 ;

- 68 (3) ;

- 69 (2) ;

- 70 (5) ;

- 71 (4) ;

- 72 ;

- 73 (2) ;

- 74 (3) ;

- 78 (3) ;

- 79 ;

- 81 ;

- 82 ;

- 83 ;

- 84 (3) ;

- 85 (2) ;

- 86 (3) ;

- 89 (2) ;

- 94.


Discussion

 

Nommer les résultats des sciences, des « croyances » est erroné. En effet, la croyance peut aussi relever de la foi. Or, les résultats des sciences tirent leur légitimité du fait qu’il est nécessaire de les remettre en cause à tout moment. C’est d’ailleurs ce que les sciences font. Vérifier ce qui a été trouvé par des recherches précédentes pour mieux décrypter l’inconnu. Ce n’est pas le cas de la foi, qui tire sa légitimité de l’impossibilité d’être remise en cause.

 

Il faut distinguer nettement le savoir et la croyance : le savoir se justifie ; la croyance se dispense de justification. Ce sont simplement deux choses différentes qui ne s'opposent et ne se comparent pas. Nos croyances « sont justifiées dans chaque situation, aussi ridicules qu'elles puissent être, puisque ce sont nos croyances et c'est ce qui fait que nous avons notre propre personnalité. Elles dirigent notre vie, car on fait toujours ce que l'on croit qu'il faut faire; nous voulons toujours croire en quelque chose et nous ne pouvons vivre sans croyances. » (12)


Self-défense contre un couteau ?

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Agression couteau : se défendre contre ?

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Sources de l'approche statistiques sur les agressions au couteau en France
Sources : Approche statistiques sur les agressions au couteau en France
Sources de l'approche statistique agress
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Sources

 

(1) L’alcool et la violence à l’égard du partenaire intime
https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/promotion-sante/arretons-violence-familiale/ressources-prevention/femmes/dossier-alcool-violence-egard-partenaire-intime.html
https://www.canada.ca/content/dam/phac-aspc/migration/phac-aspc/sfv-avf/sources/fem/fem-intin-alco/pdf/fem-whoms-alco-fra.pdf
L’alcool et ses conséquences sociales :  la dimension oubliée
https://iris.who.int/bitstream/handle/10665/347412/WHO-EURO-2001-3851-43610-61280-fre.pdf?sequence=1

(2) Avantages et désavantages des médias comme source : lire statistiques attaques couteau en France

(5) J. Lecuir, Criminalité et « moralité » : Montyon, statisticien du Parlement de Paris, Marginalité et criminalité à l’époque moderne, Revue d’histoire moderne et contemporaine, t. XXI, juill.-sept. 1974
(10) https://fr.wikipedia.org/wiki/Fait_divers#cite_note-3
L’irrésistible attraction du fait divers. Daniel Salles
Citation à usage pédagogique collectif et non commerciale
http://expositions.bnf.fr/presse/arret/08.htm
(11) Essais critiques, Edition Seuil, 1964
https://victorianpersistence.files.wordpress.com/2012/03/barthes-structure-du-fait-divers1.pdf
http://www.seuil.com/ouvrage/essais-critiques-roland-barthes/9782020019231

(12) Dans quelle mesure nos croyances sont-elles justifiées ? Pierre-Yves Longval (1997)
https://www.cvm.qc.ca/

[*] v correspond à "vivant" (les séquelles psychologiques et handicapes ne sont pas pris en compte) et m à un décès

 

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Mise à jour le :

- 07/03/2020

- 05/04/2020