03/10/2025

L'art du combat au couteau et de comment se défendre contre est étudié par les maîtres d'armes en Italie dès le XIIIe siècle et jusqu'au XVIIe.

L'escrime lame courte étudié par les maîtres d'armes a influencé les différentes techniques de couteau en Italie et a été développée dans deux styles différents.

Le premier utilisé par la noblesse de l’époque a pris une forme élégante et le second utilisé par le peuple pour du combat rapproché de la « vraie vie ».

Les différentes régions :

• Par la culture

• L'utilisation

• Et le type même de couteau ont développé des tactiques de combat et de survie différentes

Dans les diverses régions qui existaient à cette époque, ce n’était que des écoles clandestines qui enseignaient l’utilisation du couteau en combat rapproché et comment tenter de se défendre face à celui-ci.

Au fil des années, les expériences acquises ont enrichi ces méthodes de combat au couteau.

Cette clandestinité aura énormément retardé l’émergence et la reconnaissance des écoles italiennes à travers le monde.

Sauf qu’au cours de l'histoire humaine, toutes les cultures du monde entier ont mis leur intelligence à développer des armes de coupe courte qui leur permettrait de l'utiliser:

• Dans la vie quotidienne

• Dans des situations de chasse

• Dans le domaine agricole ou militaire

Historiquement à la portée de tout un chacun, le couteau est devenus l’arme la plus efficace en corps-à-corps.

Avec le temps un certain nombre de cultures ce son mis à d'étudier des méthodes pouvant également être utilisées pour se défendre contre un couteau. 

Dans les temps anciens, les couteaux n'étaient rien d'autre que des copeaux de silex, des éclats de bois ou des os d'animaux dont la forme pointue servait à se défendre ou à tuer.

Une fois que l’utilisation du métal a été maîtrisé l’homme a commencé à utiliser ce matériau pour fabriquer des couteaux en cuivre, en bronze, en fer et en acier. 

Du coup, qui est l’ennemie ? Celui qui fabrique les couteaux depuis des centaines d’années ou celui qui s’en sert ?

Il en va de notre responsabilité d’assumer les conséquences de notre évolution.

• Les armes blanches sont la principale cause d'homicides en France (de 1994 à 2013).

Avant les armes à feu, coups, strangulation, asphyxie et autres moyens (1).

De toute façon s'il veut votre mort, il essaiera de vous attaquer sans que vous ne le remarquiez. 

Dans les années quatre-vingt, les mythes et croyances populaires ont commencé à évoluer et certaines personnes plus curieuses ont commencé à étudier ceux qui pratiquaient réellement des arts martiaux spécialisé au couteau.

C'est ainsi que les arts martiaux Philippins se sont répandus et ont été reconnus.

Comment défendre en cas d'attaque au couteau nécessite des techniques peu commune et un entraînement constant avec des instructeurs formés uniquement à cette discipline. 

L’école de combat au couteau Russe Tolpar, après un tour du monde, a choisit pour former ses militaires les plus anciennes écoles de combat réalistes: les écoles italiennes.

Ces dernières années, il y a eu une forte commercialisation des méthodes de combat armées et non armées, utilisées par les corps militaires pour extrapoler des techniques à usage civil pour la défense personnelle.

Écoles qui forment des instructeurs en quelques heures de cours, avec un beau diplôme à la fin, sans aucune préparation et à des fins commerciales uniquement.

En plus de l'efficacité contestable de la pédagogie et des méthodes de combat proposé, après seulement quelques leçons, ils apprennent à désarmer un agresseur d’un couteau.

Que penser d’une formation intégrant parmi tant d’autres choses le fait de désarmer un agresseur munis d'un couteau :

• En utilisant des schémas irréalistes ou cinématographiques

• Quand le sparring partner garde le bras tendu afin qu’il fasse sa technique

• Qui se pratique dans une salle de sport ou un dojo

• Etc

La réponse est contenue dans la question.

L’escrime lame courte pour se défendre face à un couteau avec la contextualisation requise est en tant que tel par sa nature, applicable dans toutes les situations.

Les principes et l’habileté physique acquise dans cette pratique contribuent énormément à faire augmenter le taux de survie.

Tant par l’attitude mentale qui change en conséquence, que le temps, la mesure et la rigueur mises en action, à la fois dans la pratique de compétition sportive et dans la défense réaliste contre un couteau.

Il s’agit donc d’un système qui repose sur des principes qui transcendent les techniques individuelles et qui s’appliquent principalement à l’escrime au couteau, mais qui peuvent également s’appliquer à d’autres armes ou si l’ont est désarmés.

La principale caractéristique de ce système consiste à ne pas utiliser le couteau comme une arme, mais comme l’instrument principal de la survie.

Sous-estimez une personne qui brandit un couteau ou tout autre outil coupant pourrait être fatal.

Même si les techniques de défense contre couteau ont été parfaitement étudiées, elles ne pourraient jamais être qualifiées d’efficaces, car ce qui caractérise les agressions au couteau est l’imprévisibilité.

Il est possible de devenir habile à manipuler un couteau et à se battre avec des faux couteaux, mais la perception de l’esprit et les changements métaboliques face à une vraie lame peuvent empêcher le corps de se déplacer de manière appropriée.

Apparition du couteau, trajectoire, force, nature du sol... Le couteau n'est pas dangereux, mais c’est l'humain qui le tient qui l’est.

Nous nous formons sur quelques gestes tactiques (et non techniques) de survie, nos réflexes, notre esprit pour être préparé et prêt le jour venu, dans l'espoir que cela ne reste qu'un exercice salle de sport.

Article original publié en 2019

Sources

(1) Les homicides volontaires diagnostiqués par l'institut médico-légal de Paris. ODNRP : Observatoire National de la délinquance et des réponses pénales
https://inhesj.fr/sites/default/files/ondrp_files/publications/pdf/plaquette_iml_0_0.pdf