22/11/2018
Comment éviter un coup de couteau à coup sûr fait partis des illusions, mythes et croyances que tout un chacun souhaiterait obtenir ?
La self-défense sans arme contre un couteau est l’un des sujets les plus populaires dans les arts martiaux et les systèmes de combat, mais aussi l’un des plus dangereux.
Les solutions sur ce sujet sont la marotte de la « self-défense contre une attaque au couteau » depuis la nuit des temps.
Personne ne veut faire face à un assaillant avec un couteau, surtout sans être soi-même au minimum armé.
Au vu de toutes les recherches techniques et biomécaniques nous sommes arrivés au consensus final qu’il n’y a pas de geste ou de technique parfaite pour parer une attaque au couteau. Tout le monde le sait, mais tout le monde prêche pour sa paroisse.
En surface, c'est-à-dire biomécaniquement, cela peut sembler simple : il suffit de parer la main attaquante, de saisir le poignet, de désarmer, etc. Sauf que la probabilité que cela ne se passe
pas comme cela est bien plus importante.
De surcroît s'il on ajoute l’effet de surprise, l'adrénaline et la vitesse d’un unique coup de couteau, le risque de commettre une erreur est la seule certitude. Cette erreur qui changera votre vie pour toujours.
Dans ces moments-là, aussi rares qu'il puisse statistiquement être, vous ne réagirez de toute façon pas autrement qu'en mettant les mains en avant pour vous protéger. Dans les secondes qui vont suivre, vous pourrez (peut-être) mettre en application ce que vous avez appris. Sauf que si vous pensez pouvoir appliquer et mettre en œuvre des combinaisons de gestes, ce n'est pas un doigt dans l'œil vous vous fourrez, c'est une poutre.
Une personne a environ 0,5 litre de sang par 7 kg de poids corporel. Un adulte moyen a environ 10 litres de sang. S'il perd environ un cinquième de son volume sanguin, le corps se ferme et se met en état de choc. Si une victime perd une quantité importante de sang, c'est-à-dire plus de 40% de son volume sanguin, le corps n'est plus en mesure de compenser cette perte de sang ; et il va s’ensuivre un choc hypovolémique (1).
Le choc hypovolémique résulte d'une diminution de la masse sanguine circulante dont la conséquence principale est une baisse du retour veineux et du débit cardiaque entraînant une défaillance du
système circulatoire. S'il est non traité rapidement, c’est la mort.
Lors d'un coup de couteau mal placé, si la personne saigne abondamment d'une artère ou d'une veine majeure, elle peut perdre beaucoup de sang très rapidement. Ceci est plus prononcé avec un
saignement artériel, mais peut également arriver avec un saignement veineux. Avec des saignements extrêmement abondants et potentiellement catastrophiques, un adulte pourrait facilement perdre
40% de son volume sanguin en 3-4 minutes.
Comment donc alors essayer d'éviter un coup de couteau ? Si vous êtes confronté à un attaquant armé d'un couteau ou d'une arme tranchante, seuls des principes simples de survie peuvent s’appliquer :
Des heures d’entraînement avec le système Tolpar permettent d’améliorer tous ces principes. Mais quoi qu'il en soit, dans la majorité des situations ou le couteau apparaît, ce n’est malheureusement pas la fuite qui est la plus efficace. Combattre jusqu'au dernier souffle est la seule option pour survivre. « Tu n'es pas mort avant que médecin légiste ne le dise ».
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