26/04/2022
La pensée publique, tous particulièrement en France, à attribuée depuis un certain nombre d’années, qu’une très grande responsabilité du développement de la délinquance des jeunes de familles nombreuses incombe aux parents.
Dont il se dit qu’ils ont « démissionné » de leur fonction. Néanmoins, faute d’une plus grande précision dans les termes, la « responsabilisation », n’est ni plus ni moins qu’un slogan politique.
Et pas la définition sociologique d’une politique publique précise. Selon les alternances des courants politiques, les modes d’intervention ont de « responsabiliser » par la sanction pénale ou
par la construction de la capacité des parents, ce qui découle plutôt sur des formes de soutien ou d’apprentissage à destination des parents.
D’un point de vue méthodique, peut-on prouver quel est la capacité des parents à orienter le développement de l’enfant ? D’autres cadres sociaux, se révéleraient-ils plus qualificatifs ? À quel
point l’influence des parents affecte-t-elle les comportements délinquants de leurs enfants ? Et, plus amplement, quelles relations peut-on vérifier entre la famille (en tant que structure) et le
fait que des jeunes commettent des délits ? Est-ce des relations directes, indirectes ou encore des interactions entre la famille et d’autres éléments associés à la déviance qui permettent
d’expliquer le mieux la délinquance ? (Solutions contre la violence de rue : mesures
réalistes ?)
Des études suggéraient jusque-là qu'il existait une relation linéaire et positive entre la taille de la famille et la délinquance. Cependant, de nombreuses questions persistent sur cette
évaluation. En s’appuyant sur des études et des analyses antérieures, Nicole L. Collier et Daniel P. Mears (1) ont réexaminé et testé la relation entre la taille de la famille et la délinquance.
Ils ont également étudié si l'effet varie selon la parenté fraternelle.
Les résultats n'indiquent aucun effet criminogène constant ou important des familles nombreuses sur la délinquance et la relation est considérablement plus compliquée que ce que les travaux
antérieurs ont laissé entendre.
Certains effets bénéfiques sont identifiés pour les enfants de ménages biologiques complets, certains effets criminogènes sont identifiés pour les enfants de ménages biologiques non-complets, et les relations sont curvilignes. Les résultats soulignent la nécessité de revoir la recherche sur la taille de la famille et la délinquance et de tenir compte des liens entre frères et sœurs.
Une question semble être posé dans cette vidéo sur l'entraînement face à un agresseur statique avec arme à feu.... Agresseur statique avec arme à feu = Mytho Jutsu ?
L’arme par destination est définie par la loi (1) : "Expression de la volonté générale", d’après la Déclaration de 1789. (2) Les armes de self-défense commercialisées ne sont et ne seront... Self-défense et arme par destination
Source :
(1) Delinquent by the Dozen: Youth From Larger Families Engage in More Delinquency—Fact or Myth? https://journals.sagepub.com/doi/abs/10.1177/00111287221088036