Self-défense et art martial

Depuis des siècles, des hommes développent des techniques de combat à mains nues par nécessité pratique. Privés de leurs armes sur les champs de bataille, ils ont adapté leurs méthodes de lutte traditionnelle pour survivre aux affrontements rapprochés.

Ces innovations tactiques s'enrichirent progressivement d'influences diverses, créant des systèmes codifiés d'autodéfense. L'entraînement quotidien incluait conditionnement physique, exercices respiratoires et répétition de mouvements précis.

Les maîtres transmettaient oralement les secrets tactiques, établissant une hiérarchie stricte basée sur l'expérience combative.

Au fil du temps, ces pratiques guerrières se sont transformées en disciplines civiles. Les écoles se multiplièrent, standardisant l'enseignement et créant des grades distinctifs.

Cette évolution permit la survie de traditions séculaires dans les sociétés en cours de modernisation, où l'art martial devint accessible aux populations urbaines, perdant progressivement sa dimension purement militaire pour intégrer des valeurs éducatives.